Expérience du jour : manger 2 carrés de chocolat en pleine conscience

Aujourd’hui, nous ne faisons plus attention à ce que nous mangeons, d’ailleurs nous ne remarquons même pas que nous n’avons plus faim.  Bien souvent, nous mangeons devant la télévision, devant l’ordinateur ou en travaillant, sans prêter attention à ce que nous portons à notre bouche !

Manger en pleine conscience, c’est prendre son temps, manger lentement et être à l’écoute des besoins de son corps. Nous prenons notre temps, nous arrêtons de manger quand nous n’avons plus faim et nous retrouvons progressivement un poids santé.




Voici un extrait du livre d’Isabelle Filliozat consacré à la joie, pour ressentir nos émotions plus intensément en dégustant du chocolat en pleine conscience !

 Matériel : Deux carrés de chocolat bio et éthique, 70 à 80 % de cacao (si je n’aime pas le chocolat, je choisis autre chose). 

Pourquoi bio et éthique ? Je vais vite le découvrir. 

Expérimenter le plaisir : Je laisse fondre en bouche le carré de chocolat, je prends le temps d’en percevoir la texture, le goût… C’est du plaisir. 

Expérimenter la joie : 

Tout d’abord, si je n’ai jamais vu de fève de cacao, je tape plantation de cacao sur mon navigateur, je choisis « images ».

Et je découvre des photos de cabosses de cacao, des fèves, des cultivateurs. Pour affiner, je tape maintenant fève de cacao. Maintenant que je suis familiarisée avec le produit que la nature a créé, je passe à la préparation humaine, je tape « torréfaction cacao », toujours dans les images. Puis « conchage ». C’est une opération qui n’existe plus dans le chocolat industriel, mais qui fait toute l’onctuosité du chocolat authentique. 

Je suis prêt(e) ; Je place le second carré de chocolat dans ma bouche, et en le laissant fondre sur la langue, en sus d’en percevoir goût et texture, j’imagine le cacaoyer, la plantation, je sens le soleil et la pluie, l’attention avec laquelle le cultivateur a soigné son cacao. 

Une fois récolté, le cacao a été mis à fermenter, puis à sécher au soleil. Transporté jusqu’en Europe, il a été torréfié (à moins que je ne l’aie choisi cru), concassé, écrasé au moulin de pierre. Le beurre du cacao fondant sous la chaleur fait une pâte, laquelle est pétrie, conchée, tablée, moulée, empaquetée, et arrivée en tablette dans la boutique où je l’ai acheté. 

Je me sens relié(e) aux personnes qui ont participé à la création de ce chocolat, au soleil et à la terre, au vent et à la pluie, à l’univers. Je respire avec le soleil qui caresse la cabosse. 

Mentalement, j’éprouve de la gratitude pour les personnes qui ont cultivé le cacao, pour ceux qui ont préparé le chocolat, pour la terre, le soleil et la pluie. Pour les bactéries qui ont accompagné la fermentation du cacao. 

Je prends conscience de chacune de mes cellules, elles reçoivent, sinon quelques molécules de chocolat, l’information chocolat. Je respire. Je sens le chocolat fondre dans ma bouche. Je le déguste. J’éprouve de la gratitude envers mes cellules, notamment celles du goût, j’éprouve de la gratitude envers le soleil et la terre. J’ai conscience de participer au monde. 

Un carré de chocolat a ouvert ma conscience, je le remercie. »

Source : « Les chemins de la joie » d’Isabelle Filliozat est disponible chez votre libraire

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