Pourquoi notre alimentation moderne n’est pas adaptée à notre organisme

L’alimentation industrialisée qui a permis de nourrir en quantité suffisante l’Occident, a poussé ses habitants à la « surconsommation » et à fermer les yeux sur la qualité de ce qu’ils ingurgitent.

Le marketing agro-alimentaire nous maintient dans des habitudes ou croyances qui n’ont aucune réalité scientifique, et qui ne servent que les intérêts financiers. De plus, la  formation des médecins en nutrition est rudimentaire et dépassée (tout juste quelques heures d’infos obsolètes sur 5 ans de cursus) et ceux-ci donnent rarement des conseils alimentaires judicieux pour nous aider lors d'une maladie.

Alors que la solution pour une meilleur santé est de revenir à notre alimentation de base, de faire fonctionner le bon sens, et d’observer avec un peu de recul tout ce qui déraille dans notre façon de faire.



*******


Anatomiquement nous sommes plus proches du genre frugivore (légumes / fruits) que de n’importe quel autre genre (carnivore, granivore, etc…).

Notre capacité à manger de tout (omnivorisme) n’est qu’opportuniste pour des raisons de survie, mais
notre anatomie est conçue pour les fruits et légumes majoritairement !


Malgré cela, et par ignorance nous avons introduit à l’époque du néolithique, 3 types d’usages alimentaires, qui ne font pas partie de notre alimentation naturelle, mais qui se sont imposés pour des raisons pratiques (dues à la sédentarisation) :

  • Les laitages : aucun autre mammifère ne consomme des laitages à l’âge adulte et encore moins ceux d’une autre espèce animale.

  • Les céréales (non germées) : ce sont des graines plutôt incomestibles pour nous car pour les rendre mangeables il faut les réduire en farine et les cuire, ce qui n’est pas naturel à la base.

  • La cuisson : lorsque l’on ingère des aliments cuits, notre organisme déclenche le système immunitaire car les aliments cuits contiennent bon nombre de molécules qui ne lui sont pas connues et donc considérées comme intruses. On appelle ça la leucocytose digestive.


Nous avons aussi introduit d’autres usages qui nous écartent encore plus des rails de l’évolution naturelle :
  • Les sucres ajoutés : sucres de canne / betterave / coco  /bouleau…  sirops de blé/maïs/riz/érable/agave… sans parler des sucres transformés dans les plats industriels, et pire encore des édulcorants chimiques type aspartame, etc.

  • La surconsommation d’animaux (viandes et poissons) qui de plus proviennent de l’élevage et sont donc bien plus gras (et gavés de médicaments et autres substances pour améliorer la production) que les petits animaux sauvages que l’on consommait modérément il y a quelques milliers d’années et plus.

  • La pollution, qu’elle soit d’ordre alimentaire (pesticides, nitrates, additifs industriels, antibiotiques, métaux lourds…), ou contenue dans l’air et l’eau (la liste est longue là aussi).

  • L’hybridation des graines depuis des siècles d’agriculture (et plus particulièrement depuis un siècle).
  • Le raffinage des sucres, farines et huiles…
  • La prise trop rapide des repas, perturbés trop souvent par la TV, avec la perte de conscience de la faim et du goût authentique, qui enlève tout un tas de fonctions nécessaires à la bonne assimilation des aliments.


S’inspirer des cueilleurs-chasseurs pour mieux manger…

Sachant que, depuis l’époque des cueilleurs-chasseurs, notre métabolisme n’a pas évolué (ou pas assez pour tirer un trait sur notre passé), il faut donc s’inspirer de leur alimentation si on veut donner toutes les chances à notre corps de rester en forme optimale. Car à part quelques points de détails, nous sommes aujourd’hui toujours faits pour manger comme eux et non pas comme nous mangeons aujourd’hui.

Au final on se rend compte, si on prend tous ces éléments introduits depuis le néolithique, qu’ils ont tous un impact majoritairement négatif sur notre métabolisme, car au-delà du bon sens, les études qui le confirment sont de plus en plus nombreuses.

Il suffit aussi de noter que toutes les maladies dites de « civilisation » (cancers, diabète, maladies auto-immunes…) ont commencé à apparaître de façon accrue lors du néolithique avec les mauvais usages introduits à partir de là, et que tout ça s’est accéléré de manière inquiétante depuis moins d’un siècle…

Les courbes de ces maladies et de l’usage des mauvaises habitudes alimentaires correspondent comme un CQFD qui devrait nous alerter vivement !

Principale source de l'article :
Jean-Marc Lebourg,
Naturopathe expert en nutrition.
https://www.personal-sport-trainer.com/blog/mauvaises-habitudes-alimentaires/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour vos commentaires qui sont toujours très appréciés.

1. Ecrivez votre commentaire dans le formulaire de saisie ci-dessus
2. Choisissez une identité : Google ou anonyme ou Nom / URL (adresse de votre blog ou site)
3. Cliquer sur PUBLIER
4. Cocher Je ne suis pas un robot
5. Clic sur PUBLIER
4. Répondre à la question posée
5. Cliquer sur PUBLIER